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Photo portraits : un artisanat condamné ?

Dernière mise à jour : 19 nov. 2019

Les réalisations signées Antonina Gugala documentent l’artisanat des studios de portraits en voie de disparition.

Photo portrait
Des photos portraits pour un diplôme réalisés dans des studios polonais


Une vitrine d'un studio de photographe polonais


Durant le dernier Festival Images Vevey, un local commercial de la Gare, proche d’un studio photo veveysan aujourd'hui disparu, a accueilli l'enquête photo signée Antonina Gugala.


L'artiste visuelle a arpenté sa Varsovie natale à la recherche de ces lieux artisanaux dédiés au portrait, ici pour certificat de diplôme. Le portrait est voulu non standardisé, bien que réalisé dans un temps court et sans grande originalité dans le cadrage. Ces photographes ont du passer de l’argentique au numérique pour s’adapter aux nouvelles contraintes du marché sur le net.

La photo comme fenêtre

Le travail « s’est concentré sur Mokotow, le quartier central et plus étendu district de la capitale polonaise, où je réside. De nombreux studios se trouvent à proximité immédiate de mon foyer et j’ai remarqué que certains fermaient boutique », relève la femme d'images. Il s’agissait ainsi de l’ultime moment pour produire une sorte d’inventaire de ces lieux.


« C’est la présence de la photographie comme foyer de production et diffusion dans l’architecture urbaine qui m’a d’abord intéressée. Il y a la volonté de regarder la photo comme une fenêtre, la manière dont une réalité est architecturée. Le projet est ainsi une façon de documenter les vitrines ou devantures des studios photo. »


Bertrand Tappolet


 

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